Dans un communiqué officiel publié samedi 2 novembre dernier et signé par son coordonnateur UNGABATU BASHILWANGO, le Collectif des jeunes leaders du Sud-Kivu condamne et dénonce avec la toute dernière énergie les actes de violences (traitements inhumains cruels et dégradants) dont madame Alice et son mari RODOLPHE ont été de la part de Monsieur du lieutenant BONAVENTURE, des FARDC basé à Mikenge, groupement Basimukinje l, secteur d'Itombwe en territoire de Mwenga au Sud-Kivu.
Selon nos sources concordantes, le lieutenant BONAVENTURE avait invité Madame Alice épouse de Monsieur Rodolphe dans sa pièce au camp où il lui demandait de faire l'amour avec elle. La dame n'ayant pas accepté la demande du commandant, ce dernier usant de son influence de commandant des forces loyalistes sur place avait donné l'ordre à ses escortes de la prendre et la mettre au cachot. Quand ils ont commencé à la brutaliser, son mari est venu s'enquérir de raisons de l'arrestation de son épouse.
Du coup, ils se sont vus tous deux ligotés, fouettés clandestinement et puis transférés à l'hôpital général de Mikenge où ils suivent des traitements appropriés.
Ces actes de violence et de traitements inhumains dont ils sont victimes Madame Alice et son mari RODOLPHE de la part d'éléments de l'armée loyaliste interviennent dans un contexte exceptionnel où la sécurité de cette contrée reste encore très tendue et à désirer, du fait des affrontements qu'il y avait eu récemment, opposants les rebelles burundais RED TABARA aux éléments wazalendo, et qui se sont soldés de la part des rebelles burundais RED TABARA à des assassinats ciblés de la population.
Ces agissements sont intolérables et portent atteinte à la dignité humaine. Ils sapent la confiance de la population envers les forces de l'ordre et mettent en péril la stabilité de cette entité renchérit le communiqué.
En effet, le collectif des jeunes leaders du sud Kivu à travers son coordinateur prie donc à l'autorité provinciale Monsieur le gouverneur de la province, l'auditorat supérieur du Sud-Kivu et le commandant région militaire d'intervenir urgemment chacun dans ce qui le concerne pour :
1. Remplacer urgemment cette unité des FARDC basée à mikenge pour éviter le révolte de la population de cette contrée avec toutes les conséquences fâcheuses qui en résulteraient;
2. Mettre un terme à ces exactions et protéger la population civile;
3.Ouvrir une enquête approfondie afin d'établir les responsabilités et de traduire en justice les auteurs et co-auteurs impliqués d'une manière quelconque dans ces infractions;
4. Prendre des mesures pour prévenir la récurrence de tels actes notamment en renforçant la formation des forces de l'ordre aux droits de l'homme et en mettant en place des mécanismes de contrôle et de sanctions sévères contre les récidivistes.
Il sied de rappeler que ces éléments de FARDC basé à Mikenge ont déjà commis beaucoup d'exactions en violation flagrante de la loi jusqu'au niveau ou dans les semaines passées les populations de Mikenge menaçaient de vider la cité si les éléments de FARDC y affectés continuaient de semer des violations de droits de l'homme.
Ils tirent des balles quand ils les veulent alors que cette zone a été en proie aux affres de guerre pendant plusieurs années et c'est maintenant que les gens commencent à se reconstruire.
"Que la justice soit faite s'il vous plait. La vie humaine est sacrée. Car notre silence est un crime", a conclu pour les jeunes leaders du Sud-Kivu le coordinateur UNGABATU BASHILWANGO.
Rédaction
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