Arrêtée depuis plus de trois décennies, cette usine va de nouveau faire revivre la ville frontalière de Kipushi qui se mourrait déjà.
En coupant le ruban symbolique, le Président de la République a lancé officiellement la reprise des activités à l'usine de zinc de Kipushi, après 30 ans d'inactivité.
Cette reprise est le fruit du partenariat entre la Gécamines et la société Ivanhoé mines.
Cet événement a connu la présence du président du Sénat, de plusieurs ministres et députés nationaux, du président de l'Assemblée provinciale du Haut-Katanga et les députés provinciaux, le gouverneur Jacques KYABULA KATWE, accompagné de ses ministres.
Kipushi Corporation est la mine la plus profonde d'Afrique centrale et souffle le zinc de haute teneur à l'État brut.
L'objectif est de produire entre 100 et 140 mille tonnes de zinc, sous forme de concentré par an au cours de cinq premières années.
Cela ferra de Kipushi, la quatrième plus grande mine de zinc au monde, avec comme conséquence la création de plusieurs emplois en faveur des congolais et de l'augmentation des recettes pour le gouvernement de la République.
Grâce aux réformes initiées par le chef de l'État, la Gécamines sera actionnaire à 38 % puis 40 % dans les trois ans et 80% dans les 12 ans. La Gécamines deviendra ainsi l'actionnaire majoritaire.
Faisant d'une Pierre deux coups, le Président de la République a saisi l'occasion de son passage à Kipushi pour s'entretenir avec la population de la ville réunie au stade de l’Unité Africaine.
TSHISEKEDI a axé son intervention en rappelant les six engagements de son programme de développement pour la RDC, avant d'aborder la question d'actualité sur la révision constitutionnelle.
Le chef de l'État a expliqué le bien fondé de sa démarche, et les moyens d'y parvenir.
Signalons que Kipushi a été la deuxième étape du séjour du Chef de l’État dans le Haut-Katanga.
Son agenda prévoit l'inauguration du nouveau siége de l'Assemblée provinciale du Haut-Katanga ce mardi 19 novembre 2024.
Rédaction
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