Fermant l'oeil sur la méthode forte des policiers commis à l'exécution de cette arrestation, le Secrétaire général de l'UDPS avait parlé d'une opération de sauvetage.
Dans son intervention sur le fait devant le gouvernement, le Président de la République l'a lâché et a tenu à le recadrer.
Chose qu'attendaient plusieurs acteurs de l'opposition qui décrient le comportement antidémocratique et le manque d'élégance politique d'Augustin KABUYA.
Félix-Antoine TSHISEKEDI a condamné en réunion du conseil des ministres de vendredi 15 novembre, la méthode forte utilisée par la police contre Delly SESANGA qui va à l'encontre de l'article 23 de la constitution.
Des mesures ont été prises contre ces policiers selon l'annonce du porte-parole du gouvernement et le Vice-Premier Ministre de l'intérieur a été instruit de prendre des mesures contre le dérapage.
L'opposition déplore toujours les propos de Augustin KABUYA qu'elle juge d'anti-démocratique, car ce dernier s'attaque en toute aisance à quiconque ose exprimer librement un avis contraire à celle du pouvoir en place.
Une attitude que certains analyses traitent de "persécution des opposants" et pensent que l'auteur de ces genres de propos doit être aussi traduit en justice pour recadrage.
Rédaction
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