“Le chef de l’État a très bien réagi, en disant d’abord que ce n’était pas une question pressante. Il est même allé plus loin, en disant que dans le contexte sociopolitique actuel, ce ne serait pas indiqué. Et puis, il a aussi ajouté qu’il n’a pas l’intention de s’éterniser au pouvoir. Mais entendre les discours des ténors de sa famille politique et l’évolution de la chose, c’est un peu préoccupant”, indique la CENCO via son secrétaire général Donatien NSHOLE, estimant en même temps sa crainte face à une plausible tentation de changement d'avis.
“Je crains que ces bonnes dispositions du chef de l’État puissent être étouffées par les influences négatives de certains de ses collaborateurs, qui ne voient que le pouvoir pour le pouvoir.", a-t-il poursuivi.
Avant d'ajouter :
"Les évêques appellent à la prudence, de faire attention à cette question, parce que si elle n’est pas bien traitée, elle peut déstabiliser le pays”.
La question de la révision constitutionnelle divise totalement la classe politique congolaise avec une opposition totalement catégorique lisant en Félix-Antoine TSHISEKEDI non seulement la volonté de se maintenir au pouvoir pendant longtemps, mais aussi son incompétence à gérer un pays qui se trouve au fond du gouffre par la mauvaise gestion selon elle.
Leroi SUMAIDI
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