RDC-Révision constitutionnelle : Moïse KATUMBI amorce-t-il déjà son exil forcé suite à sa position contre TSHISEKEDI?

KATUMBI et SESANGA demandent au Président TSHISEKEDI de quitter pacifiquement le pouvoir. Il y a une vie après le pouvoir, conseille le candidat malheureux Moïse KATUMBI Chapwe pendant l'opposant Delly SESANGA estime que la révision constitutionnelle est une MANŒUVRE RÉGRESSIVE.

Deux sorties médiatiques en une journée pour un même objectif : empêcher tout changement de la constitution par Félix-Antoine TSHISEKEDI. 

Moïse KATUMBI Chapwe est farouchement opposé à toute modification de la Constitution qui permettrait à TSHISEKEDI de se maintenir à la tête du pays. Le patron de ENSEMBLE POUR LA RÉPUBLIQUE porte un regard sévère sur la gouvernance de celui qui fut autrefois son allié, décrit Jeune Afrique à qui KATUMBI a livré une interview exclusive.
Le magazine décrit un Moïse KATUMBI combatif qui a rappelé que lui, il sait tenir ses engagements, contrairement à plusieurs cadres de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS, au pouvoir) qui se disent favorables à une révision de la Constitution. KATUMBI a prévenu que si certains veulent y toucher, c’est pour permettre au président actuel d’effectuer un troisième mandat.

Notre pays a besoin de la consolidation de l'État de droit, par la continuité sans contournement du processus démocratique, avec la garantie du respect sans faille du principe de l'alternance au pouvoir. Agir autrement reviendrait non seulement à perpétrer l'infraction imprescriptible de haute trahison, mais aussi à jeter à nouveau le pays dans le cycle des discordes profondes, en cassant le compromis que représentent les dispositions intangibles, protégées par la constitutionnalité du principe de la contestation que garantit l'article 64, a souligné pour sa part le parti ENVOL de Delly SESANGA. 

Pour l’Envol, le calendrier républicain de 2028 voulu par le peuple congolais exige « de Monsieur Tshisekedi, comme ce fut le cas de son prédécesseur Joseph Kabila, ayant à cette date purgé ses deux mandats, de quitter pacifiquement le pouvoir en laissant le jeu démocratique se poursuivre », indique SESANGA dans une lettre ouverte adressée aux députés, sénateurs et dirigeants des partis politiques congolais. 

Rédaction
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