Le temple de la démocratie en RDC est de plus en plus devenu l'ancre d'un climat malsain.
Pendant la plénière du Sénat consacrée à l'examen du projet de loi portant prorogation de l'état de siège, les services de sécurité du palais du peuple ont démasqué une fausse plaque d'immatriculation.
La plaque A.SEN0010 placée sur le véhicule privé du Sénateur Cédric NGANDU, membre du MLC de Jean-Pierre BEMBA GOMBO, est une entorse protocolaire. Seuls les véhicules constituant le patrimoine du Sénat ont droit à une plaque d'immatriculation par le STA du ministère des infrastructures et travaux publics. Tous les véhicules immatriculés par le STA ne paient pas d'impôt et demeurent un patrimoine de l’État.
Cette fraude de la part d'un élu mérite une sanction sévère et des poursuites judiciaires en vue d'assainir le milieu politique et institutionnel.
Il est opportun que le ministère de l'intérieur fasse bien son travail quant à la matière. L'action de la mairie de Lubumbashi qui a assaini ce secteur en retirant la plaque au sigle de la mairie de Lubumbashi chez toute personne non responsable et non identifiée est un exemple à suivre. Cela évitera tout trafic d'influence et fraude fiscale.
Les Anciens mandataires et autorités politico-administratives doivent être respectueuses des lois. Aussitôt leur mandat fini, elles doivent se conformer aux exigences de leur statut en se dedouanant des avantages liés à leurs anciennes fonctions.
Les autorités en place devront également servir d'exemple en n'extrapolant ni empietant la loi.
Le président du Sénat est donc tenu de sanctionner le Sénateur Cedric NGANDU, auteur de cette fraude. Le sénat étant un bureau des sages, l'exemple devrait venir de cette chambre.
En attendant, la population dénonce sur les réseaux sociaux cette bourde, yeux braqués sur la commission de discipline du sénat et SAMA LUKONDE.
Rédaction
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