Sans honte, l’AFC exige la publication du rapport de l'audit interne confidentiel qui a documenté la collaboration entre certains contingents de la MONUSCO et le groupe terroriste ADF-NALU.
Contexte
Selon la CASE, la prolifération des groupes armés sous l’œillade de la MONUSCO est alarmante.
"En 2013, on estimait le nombre de groupes armés en RDC entre 44 et 50. En 2023, ce chiffre a grimpé à plus de 255, selon les statistiques des Nations Unies. L’incapacité de la MONUSCO à désarmer ces forces négatives, comme l’exige son mandat, a directement contribué à leur dangereux pullulement dans la région", accuse l’Alliance Fleuve Congo (AFC).
La MONUSCO n’a pas seulement échoué à résoudre les causes profondes du conflit, elle a aussi laissé perdurer les conditions propices à la croissance des milices locales. Le rôle de la MONUSCO dans l’aggravation de l’insécurité en RDC est bien documenté, soutient la CASE, société civile très proche de l'opposition.
Des rapports indiquent que la MONUSCO continue de fournir une formation et un soutien logistique à des groupes armés, y compris des armes, des munitions, des soins médicaux pour les blessés, le transport aérien des chefs, et l’évacuation des blessés graves vers les grands centres hospitaliers du pays et à l’étranger.
Lors de ses patrouilles dans les zones sous-contrôle de l’AFC, la MONUSCO a également facilité l’infiltration d’éléments terroristes issus dédits groupes armés, leur permettant de commettre des crimes atroces contre les civils, comme en témoignent les détenus eux-mêmes.
En outre, certains hauts responsables de la MONUSCO, connus pour avoir participé au génocide contre les Tutsis en 1994 au Rwanda, continuent de maintenir des liens avec ces criminels et soutiennent les FDLR. Un audit interne confidentiel de la MONUSCO a documenté une collaboration entre certains contingents de la MONUSCO et le groupe terroriste ADF-NALU.
"La MONUSCO a été impliquée dans la fourniture de coordonnées de surveillance aux forces de la coalition du régime de Kinshasa, conduisant à des assassinats ciblés de nos camarades. Ces actions soulèvent de sérieuses questions quant à la neutralité de la MONUSCO et à son véritable mandat en RDC.", poursuit Simaro NGONGO.
Conclusion
"Les villes de GOMA et de BENI, dans la province du Nord-Kivu, illustrent chaque jour l’impuissance de cette organisation. La présence de la MONUSCO s’avère inefficace et sa complicité dans les souffrances du peuple congolais est indéniable.
Sous sa barbe, la population est décimée sans la moindre intervention. Diverses milices tuent, violent et pillent la population, tandis que les FARDC, les FDLR, les Maï- Maï/Wazalendo et les ADF perpètrent des massacres sous le silence complice de la MONUSCO.", chute le coordonnateur de la CASE.
Pour l’AFC, en mal de position, la MONUSCO imprime en RDC un héritage d'échecs d'exploitations et des violations croissantes.
Rédaction