RDC : L'UDPS en crise grandissante et saignante, sous la barbe de l'autorité morale silencieuse

Les violons ne s'accordent plus au sein du parti au pouvoir.
L’UDPS est gangrenée par un mal profond, engendrant des sérieuses discordances entre les décideurs au sein du parti, et même entre décideurs et membres.

Cette situation est vraiment palpable sur l'ensemble du pays partant de l'intérieur à la capitale. 
Au sein des fédérations telles que Mbuji-Mayi, Lubumbashi, Kasumbalesa, Kolwezi, Matadi (dernièrement), Bukavu...le parti présidentiel est en ébullition pour ne pas dire en division.

Partant des sorties médiatiques polémiques, ou mieux dangereuse, du secrétaire générale Augustin KABUYA TSHILUMBA aux réactions en provinces sur le partage du gâteau, la goutte qui a fait déborder le vase est la récente proposition de ETENI LONGONDO de suspendre les activités du parti.
Tout laisse à croire désormais que l'UDPS est en perte de vitesse au mauvais moment de l'histoire du parti cher à Étienne Tshisekedi wa Mulumba.

Au regard des tensions au sein du parti Eteni Longondo, cadre du parti, a sollicité une suspension des activités au sein l'UDPS et à suggéré une megestion du parti par le secrétaire général Augustin KABUYA.

Des réactions dès lors fusent de partout, contredisant les propos de Eteni qui demande la convocation d'un congrès pour réorganiser le parti.

Pour l'autre camps, Eteni Longondo, ancien ministre de la santé publique, n'a aucune leçon à donner au parti.

"Qui n’a pas connu le scandale de COVID-19 ? Eteni Longondo a détourné dans ce pays aux yeux de tout le monde, pas la nuit, mais la journée, non seulement l’argent de COVID-19, mais il a même détourné l’argent qu’on lui avait donné pour l’organisation des obsèques de feu Etienne Tshisekedi", a réagi Joseph BULABULA.

La situation au niveau national reflète aussi la réalité au sein des provinces. 
Une division dite à haute voix sur le partage des postes au sein des gouvernements provinciaux. Le cas dans le Haut-Katanga où les 3 fédérations du parti au pouvoir se sont rentrés dedans par des déclarations de mécontentement à la suite de la publication du gouvernement KYABULA, accusé de jouer le jeu de sa vraie famille politique à savoir le FCC (PPRD) .

Rédaction

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