Les boulevards et différentes artères, les marché central et municipaux, voire les bâtiments de l’État ou privés abandonnés sont devenus des abris pour les enfants de la rue dans la capitale congolaise.
Cette situation, devenue un fait actuel, a vu le jour après les tristes événements vers les années 90.
Les pillages de 1991 et 1992, de triste mémoire ayant freiné le développement économique de notre pays, ont accentué ce phénomène en République Démocratique du Congo.
A cela, il faut ajouter les déclarations ou prophéties des églises qualifiant ces enfants de sorciers.
Cette nébuleuse qui n’a que trop duré et gagné du terrain jusqu’à devenir une réalité normale tout en démontrant la faiblesse du ministère des affaires sociales ou encore celui de genre, famille et enfant de tous les régimes allant de Mobutu à l'actuel.
La ville province de Kinshasa subit dans le silence les enfants de la rue qui sont pour les uns des voleurs ou bandits de grand chemin et pour les autres servent de la manutention, une main d’œuvre non négligeable et bon marché dans nos marchés.
Tirons à l’occasion une sonnette d’alarme aux dirigeants de prendre toutes leurs responsabilités régaliennes pour mettre fin ou éliminer cette plaie si non les orienter vers les structures qui peuvent transformer cette bombe à retardement en bâtisseurs de la république, là nous faisons un clin d’œil au Service National.
La jeunesse l’espoir de demain dit-on, ne soyons pas de ceux qui assombriront le pays en laissant cette jeunesse dans les rues cruelles de Kin Malebo.
ELIKYA PE EYANO
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