Cette décision a été prise par la nouvelle locataire de l'Hôtel de Ville, Joyce TUNDA KAZADI CHANSA, qui est confrontée à son premier baptême de feu de grande envergure.
Cette énième interdiction depuis quelques années déjà vise à réduire le nombre de motos dans la Ville, qui représente un véritable fléau pour la circulation routière d'une manière générale.
En effet, les motos sont souvent conduites de manière dangereuse, sans respect des règles de circulation, et les accidents sont fréquents dans la deuxième Ville de la République Démocratique du Congo.
De plus, de nombreux moto-cyclistes ne portent pas de casques, ni de reflétant, ce qui aggrave encore leur sécurité personnelle.
Cependant, cette interdiction est loin de faire l'unanimité.
De nombreux motocyclistes se considèrent comme les premières victimes de cette mesure, car ils dépendent de leur moto pour leur survie.
Certains se sont même organisés en groupe pour protester contre cette mesure, et refusent de respecter cette décision de Madame le Maire intérimaire Joyce TUNDA.
Face à cette situation, Madame le Maire doit rester ferme pour faire respecter la loi et assurer la sécurité des habitants de Lubumbashi. Elle doit également être à l'écoute des revendications des motocyclistes, et trouver des solutions alternatives pour assurer leur mobilité tout en respectant l'interdiction de circulation dans le Centre Ville.
Il est vrai que la tâche n'est pas facile pour la nouvelle Maire, car ses prédécesseurs ont déjà été confrontés à des situations similaires, et certains ont même été contraints de reculer devant la pression des moto-cyclistes. Cependant, Joyce TUNDA ne compte pas se laisser intimider par ces groupes de contestataires, et s'efforce de trouver des solutions durables pour améliorer la sécurité et la mobilité des habitants de Lubumbashi.
La question de la circulation des motos au Centre Ville reste donc l'un des principaux enjeux de la capitale Cuprifere, et la réussite ou l'échec de Madame Joyce TUNDA sur ce point sera déterminant pour l'avenir de sa mandature. Les Lushois sont nombreux à attendre de voir comment elle parviendra à résoudre cette situation pour ainsi évaluer sa capacité à diriger réellement la Ville de Lubumbashi dans des conditions difficiles.
Papy NYANGE
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