Crise à l'UDPS : "L'UDPS reconnaît que TSHILOMBO n'a rien fait et ne fera rien" (Prof Claude MATAYALA)

Depuis un temps, il se vit une tension sans merci au sein de l'UDPS, la première force politique du pays. 

La majorité de combattants ne jure que par le départ de Augustin KABUYA, secrétaire général du parti au pouvoir. Ce dernier est accusé de plusieurs griefs dont la mégestion criante et le clientélisme. Des antivaleurs qui gangrènent le pouvoir en place au nom de l'UDPS.

Dans cette saga, la récente sortie est celle du professeur MATAYALA MALEMBELE Claude, un cadre de l'UDPS qui, dans ses analyses, confirme les faits reprochés à Kabuya.

"Kabuya a vendu les portes ministériels revenant aux partenaires.Voila qui justifie dans le gouvernement la présence de gens jamais proposés par leurs chefs des partis et regroupements politiques. L'homme a reçu plus de 5 millions USD pour distribuer des postes à Bussa, Paluku, Molendo, Bazaiba, Loando, Boji ect...", a-t-il écrit.

Vu cela, l'actuel gouvernement devrait être dissout étant le fruit de la corruption et du péché intolérable aux normes d'une démocratie qui se veut grandissante comme celle de la RDC. 

Ce cadre de l'UDPS a ajouté que le parti au pouvoir a lamentablement échoué. 

"En 6 ans de pouvoir, à l'UDPS nous avons fait pire que Kabila en 18 ans ce qui fait de nous le parti le plus détesté des congolais. Nous avons eu des problèmes avec tout le monde", a-t- ajouté. 

Le mal qui ronge l'UDPS se nomme, selon son analyse, Augustin KABUYA. Il serait investi de la mission de faire haïr Tshisekedi. 

"À mon avis, KABUYA avait pour mission d'isoler Tshisekedi, le faire haïr, ce qui est le cas et donc sa mission est accomplie.", dit-il avant de conclure :

"J'ai peur que la population commence à s'attaquer et à lapider toute personne qui osera parler UDPS. Nous avons trahi la nation, mais on peut refaire les choses. Il n'est jamais tard pour mieux faire... l'UDPS reconnaît que Tshilombo n'a rien fait et ne fera rien".

Une conclusion qu'il résume en un seul mot : incompétence.

Leroi SUMAIDI