''On ne peut commencer à bien travailler sans faire un état des lieux. À travers cette visite, je voulais me faire une idée pour savoir où c'est bien fait et où ce n'est pas bien fait. Après cela nous pouvons voir comment mettre en place une nouvelle vision de gestion de nos infrastructures '', a-t-il déclaré avec conscience à la fin de cette ronde.
Bien avant ça, le ministre des sports et loisirs du gouvernement SUMINWA, a fait le tour de quelques stades municipaux pour se faire une idée globale sur leurs états actuels et se faire une idée de comment procéder pour faire différemment les choses.
La ronde de ces infrastructures sportives de proximité a commencé par celle de Binza Delvaux (Stade municipal Santos MUTUBILE) où l'herbe sauvage s'est emparé du gazon donnant l'état d'un endroit abandonné.
À Bandalungwa, c'est un stade inachevé qui a été réduit à un site de Kermesse. Le stade Kembo Uba Kembo a été visité dans le district de Mont-Amba. Passant ensuite par Matete, débouchant à Tshangu terminant son périple au Stade municipal Paul BONGA-BONGA, le constat est clair il va soit reconstruire ou mettre en place des mesures d'entretien efficaces.
En clair, Didier BUDIMBU a assuré de sa grosse volonté politique à pouvoir changer les choses dans le sport congolais. Il a promis d'initier dans les jours qui viennent des missions pour s'enquérir de modèle d'entretien à l'étranger d'infrastructures sportives pour réussir cette problématique.
"Cette semaine je vais initier des missions d'expertise pour Abidjan (CÔTE D'IVOIRE), Casablanca (MAROC) et Liège, en BELGIQUE. L'objectif est de nous inspirer de l'expérience de ceux qui ont déjà fait leurs preuves dans la bonne politique de gestion et maintenance des infrastructures sportives.", a-t-il explicité.
Poursuivant que : " Ensuite, nous allons étudier comment nous orienter vers un lancement d'appel d'offres, afin d'obtenir une expertise adéquate en vue de mieux assurer la gestion de ces infrastructures"
Des actes qui démontrent fermement son ambition à impulser une nouvelle politique de proximité et de gestion d'infrastructures sportives afin de mieux relancer les sports congolais.
Encore faudrait-il démontrer cette grande volonté politique en initiant également des états de lieux pour les infrastructures sportives de reste de provinces pour que les réponses aux besoins soient généralisées et suscitent une impulsion sur l'ensemble du territoire national.
Josué LELO
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