D'après un grand nombre d'avocats la procédure a été invalidée dès l'entame du procès en estimant clairement que tous les prévenus doivent être remis en liberté provisoire et l'instruction doit forcément reprendre à zéro.Tout est donc à refaire après avoir palpé du doigt la situation.
La branche des avocats des accusés exigent au tribunal la restitution de tous les biens possibles des prévenus confisqués à l'exemple des téléphones portables et autres articles individuels.
Toujours sur l'aspect linguistique, certains prévenus étrangers comme l'Américain Zalman, qui doivent être aussi entendus dans la langue qu'il comprennent comme le stipule aussi la loi congolaise.
Un total d'environ dix prévenus demandent leur liberté provisoire, négligeant en même temps la compétence du tribunal militaire de juger des civils. A ceci s'ajoute, le cas des prévenus Kele Mwela, Canadien, et Jean-Jacques Wondo, Belge. Le premier a montré aux juges les plaies des tortures physiques dont il avait été victime lors de sa détention au cachot de l'ex-DEMIAP. Alors que Le second compte tenu de sa notoriété d'expert militaire, arguent ses avocats, sa fuite ne serait pas à craindre s'il bénéficiait d'une liberté provisoire, tout reste à suivre
Rédaction