RDC : exilé en Belgique, Franck DIONGO porte plainte contre le patron de la DEMIAP

Compagnon de lutte d’Étienne Tshisekedi, Franck DIONGO, président du Mouvement lumumbiste Progressif (MLP), est en cabale aujourd’hui.
L'ami du père est devenu ennemi du fils Félix-Antoine TSHISEKEDI pour ses positions politiques sans concession.

Arrêté sans ménagement le 20 juin 2023, alors qu’il revenait d’un deuil lors duquel il s’était notamment entretenu avec le président Félix-Antoine Tshisekedi, Franck Diongo a été détenu pendant 20 jours dans les bâtiments de la Demiap, les services de renseignement militaire congolais, un service dirigé par le général Christian Ndaywell, relate Afrique.lalibre.
Lors de cette détention, Franck Diongo explique avoir été victime d’actes de torture de ses geôliers qui lui ont injecté des substances inconnues.

Après avoir été remis en liberté, Franck Diongo, candidat à la présidentielle de décembre 2023, avant de rejoindre la candidature de Moïse Katumbi, faisait l’objet d’un mandat de comparution. Craignant pour sa vie, l’opposant a mis le cap sur la Belgique où il a déposé une demande d’asile. Après avoir été entendu par des experts du Commissariat général aux réfugiés et aux apatrides (CGRA), Franck Diongo a été reconnu comme réfugié politique en Belgique au début du mois de mai 2024.

Son avocat Alexis DESWAEF a déposé plainte au parquet fédéral pour crime de guerre, torture et empoisonnement contre le patron de la DEMIAP le général Christian Ndaywell et contre X "à savoir toute autre personne dont la responsabilité sera démontrée au cours de l’enquête”, explique Maître DESWAEF qui poursuit dans sa plainte : “l’ensemble des éléments, qui pointent de manière précise la responsabilité des renseignements militaires et son chef, le général Christian Ndaywell, dans l’enlèvement, la détention arbitraire et la torture de Monsieur Diongo, justifient le dépôt de cette plainte contre M. Ndaywell qui peut être poursuivi devant les tribunaux belges étant donné sa nationalité belge”.

On se souviendra qu’une précédente plainte en Belgique avait déjà été déposée contre le général Ndaywell par la famille de chérubin Okende.

Ces plaintes devant les tribunaux belges, la fuite de plus en plus d’opposants menacés par le pouvoir du président Tshisekedi démontrent une fois de plus les accents dictatoriaux de ce régime, pourtant toujours bien en cour chez nous.

Rédaction

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