RDC : "Entre TSHISEKEDI et la MONUSCO, rien ne va" (La CASE)

La fin du contrat avec la Monusco fragilise-t-elle la sécurité du peuple et celle des institutions?
L'opinion s'interroge sur le projet d'avenir de Félix-Antoine TSHISEKEDI au pouvoir surtout avec l'apparition des unités occidentales vues dernièrement dans sa sécurité. 
Cependant cette fin de contrat est d'une part un renoncement à l'apport de l'ONU dans les affaires du pays. 
Cela signifie qu'il est inopportun ainsi de solliciter tout soutien à la même ONU qu'on a décidé de retirer, estime la Commission Africaine pour la Supervision des Élections (CASE) que coordonne Simaro Ngongo Mbayo.

Selon la CASE, la signature faite par la première ministre sur le rapport conjoint de la première phase du plan de désengagement de la Monusco défini aux termes de la résolution 27/17 suppose que la République Démocratique du Congo n'a plus besoin d'appui des nations unies.

La CASE voit en mal cette opération au regard de la situation sécuritaire au pays orchestrée, selon elle, par une mauvaise politique.

"Il est temps que la représentante spéciale du Secrétaire Général des Nations Unies Bintou Keita rappelle aux membres du Conseil de Sécurité que les autorités de fait de la Rd-Congo ont désavoué l'ONU.", conclut Simaro Ngongo dans son script parvenu à la rédaction de www.kitinfos.com.

Il sied de signaler que Madame SUMINWA est allée à BUKAVU pour constater la signature du document portant acte de fin de la mission de la MONUSCO au Sud-Kivu le 25 juin 2024 par le Vice-Premier ministre, ministre de l'intérieur JACQUEMAIN SHABANI Lukoo et Keita BINTOU.

Leroi SUMAIDI

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