"En vertu de l'article 48 de la Loi organique n°13/026, j'ai déposé ce vendredi 07 Juin 2024 une requête en inconstitutionnalité de décision n°016/CENI/AP/2024 portant publication de liste définitive des candidats Gouverneurs et vice-gouverneurs de l'Equateur et la décision n°025/CENI/AP/2024 portant publications des résultats provisoires de l'élection des Gouverneurs de l'Equateur, proclamant provisoirement Monsieur BOBO comme Gouverneur de l'Equateur en violation de l'article 198 de la Constitution.", a-t-il dit dans une déclaration.
Pour lui, la limitation des mandats étant une question épineuse en RDC, il faut la prendre avec beaucoup de sérieux pour ne pas réveiller les chiens qui dorment.
Laisser le Chef de l’État signer une ordonnance confirmant LOBOKO gouverneur de l'Équateur serait une erreur du Sénateur Augustin Kabuya, coordonnateur de l'USN.
Joseph BAYOKO LOKONDO pense que la Cour constitutionnelle ne peut jamais permettre l'existence d'une telle jurisprudence qui énerve la Constitution.
"L'élection de Gouverneur et vice-gouverneur dans la Province de l'Equateur sera annulée, la candidature de Monsieur BOBO sera écartée et la CENI sera instruite d'organiser la nouvelle élection.", a-t-il renchéri.
Pour cependant certains juristes soutiennent qu'il ne s'agit pas d'un troisième mandat car sa première élection était pour achever le mandat de Tony BOLAMBA, et ça ne compte donc pas.
Le Gouverneur BOBO BOLOKO a été élu et investi (du point de vue de la forme et du fond) de la même manière que Tony BOLAMBA. Comment peut-on alors parler de l'achèvement du mandat de ce dernier ?
La Cour Constitutionnelle saisie de l'affaire s'est prononcée sur cette question en toute impartialité question d'éviter une véritable bombe.
Séba TSHIBI
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