Un scénario qui n'a jamais existé dans l'histoire de la RDC et déconseillé en même temps par les institutions est au point de voir le jour. A ceci s'ajoute, après une quelconque modification de la loi fondamentale d’un Etat, l'autorisation à rendre à l'état initial son compteur des mandats.
Le Centrafricain Faustin-Archange Touadéra a développé dans toute son extension la grosse bourde référendaire. Un porte-parole du gouvernement ivoirien tentait de démontrer que le troisième mandat d’Alassane Ouattara n’était pas son « troisième mandat », de son côté le Burkinabé Blaise Compaoré a fait de petits sauts successifs de septennat en quinquennat.
Si le pouvoir était éternel, peut-être qu'il n'y aurait pas eu un tel nombre des présidents qui ont été à la tête de la République.
De ce fait le désir de rester toujours au pouvoir peut être suscité au jour le jour. Néanmoins le respect de la constitution fait preuve d'un patriote exemplaire et modèle. Bref l'idée de modifier la constitution est très mauvaise.
C'est devant la diaspora de Bruxelles, après son passage en Allemagne et en France, que le Chef de l'État congolais Félix-Antoine Tshisekedi a extériorisé son rêve d’une Constitution jugée digne pour la nation congolaise tout en annonçant la mise en place d’une commission chargée d'examiner la nouvelle constitution.
Chose qui n'a pas plu à l’opposition et à la société civile qui, à toute allure, ont manifesté leurs craintes, alors que les dernières élections générales se sont passées il n'y a pas longtemps et l'actuelle loi fondamentale congolaise décrivant que le mandat présidentiel de Félix-Antoine TSHISEKEDI est le tout dernier.
Greverin NTANTU
.png)
0 Commentaires