Mais la stratégie mise en place par les assaillants a été vouée à l'échec, car aussitôt maîtrisée par les forces de défense.
Après ces événements, les réseaux sociaux sont inondés des images et vidéos virales de cette aventure.
Coup d'état raté ou coup de folie?, se posent plus d'un observateur qui suivent de près la situation politique de l'heure.
Aussi peut-on faire un coup d'État avec une cinquantaine de personnes mal formés sur le plan militaire?
Comment accéder avec toute facilité dans l'enceinte du palais de la nation symbole de la haute institution sans complicité interne?
Pourquoi n'ont-ils pas ciblé les sites comme l'aéroport, les camps militaires ou les médias ?
Si l'hypothèse de la tentative du coup d'État s'avère vraie, pourquoi ces hommes armés n'ont pas attaqué en premier la résidence du chef de l'État Félix-Antoine Tshisekedi, mais celle de KAMERHE Vital?
Quelles sont leurs vraies motivations ?
Les réponses à toutes ces questions sont attendues dans le rapport des enquêtes en cours, malgré que le commun des mortels sait comment s'achèvent les enquêtes en RDC.
Mais en attendant la conclusion de ce dossier très sensible, beaucoup de conséquences vont s'en suivre.
Qui est l'instigateur du putsch raté ?
Né le 2 janvier 1983, Christian MALANGA Musumari est un homme politique, homme d’affaires.
Cet ancien militaire a participé aux élections parlementaires contestées en 2011.
Après un échec cuisant face à Joseph Kabila Kabange, Christian Malanga forme le Parti Congolais Uni (UCP) en 2013, une formation politique composée des combattants accros au Zaïre. L'objectif est de faire un retour au Zaïre. Cependant, un nouveau Zaïre après une réflexion mûri plutard en 2017.
Avant de se lancer en politique au Congo, Christian Malanga monte une entreprise portant son nom et celui de son pays, Malanga Congo, spécialisé dans le secteur des travaux publics et de passation des marchés.
Cette entreprise a dû sûrement lui fournir les fonds de se lancer aux législatives de 2011 comme indépendant.
Au cours de l'année 2013, Chrsitian Malanga a également été nommé premier ambassadeur de la Liberté religieuse internationale.
Le réfugié d'hier a aujourd'hui essayé d'arrêter le système politique actuelle mais dans le vide.
En 1993, il se retrouve avec sa famille au Swaziland puis aux États-Unis en tant que réfugiés politiques cinq ans après soit en 1998.
Après sa vie en dehors de son pays natal, il y retourne en 2006 pour effectuer son service militaire. Il a occupé des postes de responsabilités, comme capitaine,officier du moral de la brigade.
Arrêté au Congo pendant plusieurs années, il retourne aux États-Unis où il a renforcé sa position dont l'objectif vient d'être connu aux yeux de l'humanité ce 19 mai 2024, jour même de son décès à Kinshasa pendant les opérations de tentatives de coups d'État sous le second mandat de Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Rédaction
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