Selon Lui, cela permettra à cette organisation de mieux se positionner face aux enjeux qui caractérisent le territoire couvert par la Fondation.
Dans sa mission de défendre les intérêts des autochtones, cette fondation devrait entre autres s'impliquer dans le suivi pour le respect du code minier afin que les fils et filles de cette partie du pays puissent aussi bénéficier de leur sous-sol. Défendre les intérêts des fils et filles du Katanga est la raison d'être de cette plate-forme qui regroupe les associations socioculturelles des provinces issus de l'ancienne province du Katanga.
"Nous nous sentons concernés par les intérêts des communautés locales qu'on oublie souvent", a t-il déclaré au cours d'une interview.
Selon lui, la sous-traitance doit être une réalité palpable sur le terrain et bénéfique aux populations locales qui subissent les effets négatifs de l'exploitation minière dans leur milieux naturel.
De passage au grand Katanga, le Président de la république Félix Antoine TSHISEKEDI avait aussi souhaité que les Katangais se retrouvent par rapport aux minerais extraits dans leur environnement rappelle Jesse NUMBI, tout en précisant qu'il ne s'agit nullement d'une intention d'alimenter le tribalisme.
Prendre en compte ces revendications, c'est une façon de prévenir des conflits, pense t-il.
Il soutient que 40% de la redevance serve au développement des régions des provenances des minerais.
Jesse NUMBI, par ailleurs, souhaite que la tradition soit respectée en maintenant une présence Katangaise à la tête des quelques institutions phares, au regard de la grande contribution de cet espace, dans le budget de la République démocratique du Congo.
Il sied de signaler que longtemps plongé dans l'inactivité, la Fondation Katangaise renaît de ses cendres depuis peu avec l'avènement de Dieudonné BANGA MUKOSE, fin avril dernier.
Rédaction
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