Des tas d'immondices polluent les artères de la ville surtout au centre-ville du chef-lieu du Haut-Katanga, centre commercial où affluent plusieurs personnes pour différentes activités.
Malheureusement, l'insalubrité est devenue un véritable fléau au coeur de la deuxieme ville en République Démocratique du Congo.
Plusieurs résidents de Lubumbashi petits comme grands, ont du mal à gérer les déchets. Les lushois, sans se soucier des conséquences jettent les déchets n'importe où.
Les trottoirs des grandes artères de la ville sont constamment jonchés de détritus, des déchets plastiques qui dans la plupart des cas bouchent les conduites d'eaux.
Un comportement déplorable teinté d'une dose d'irresponsabilité accrue dans le chef de la population loushoise, mais surtout dew autorités sui, apparemment, n'ont pas de politique d'assainissement environnementale. Un véritable manque de patriotisme que les mêmes acteurs et créateurs de ce chaos sanitaire rempilent par l'expression locale « bakubwa batwangaririyeko».
Une excuse ironique et une responsabilités par ceux qui ont créé le monstre.
Une situation encore très inquiétante qui nécessite d'abord une prise de conscience collective et aussi des mesures disciplinaires extrêmement strictes, allant à la création d'une police de salubrité pour inculquer dans la tête du Lushois la notion de la propreté et la conscience sur la chose publique et le patriotisme.
Même l'école capitule
Chose grave, mêmes les écoles et les églises ont échoué.
Les petites notions de salubrité sont sensées être données dans dans la dispensation des leçons à l'école et l'église dans le but de créer un esprit de discipline et de rigueur sanitaire.
Cependant les écoliers, les étudiants, les enseignants, les serviteurs de Dieu sont malheureusement parmi les premiers lushois qui jettent les immondices à n'importe quel endroit.
Mais les cours de certaines écoles en disent plus. Les leçons renforcées sur le sens du patriotisme seraient moins privilégiées à la place du soucis de ne pas inquiéter l'élève, l'étudiant sur ce qu'il est sensé avoir à l'éducation de base. Les cours d'hygiène, santé publique, travail manuel...sont dans les oubliettes.
"Les parents ont échoué, nous n'y pouvons rien", disent certains enseignants.
Des responsabilités de la mairie.
A tort et à travers la mairie de la ville passe à tabat sur cette situation.
"Si la ville est insalubre ce que la mairie a échoué", crient certains lushois, ignorant leur part de jeu.
La mairie de Lubumbashi, quant à elle, ne doit pas gérer la situation avec une légèreté au regard du danger qui menace la santé de la population.
Certains Lushois estime que la brigade d'assainissement à elle seule ne peut pas résoudre le problème même si elle y travaille jour et nuit. La clé à cette insalubrité, c'est de faire participer activement la population de Lubumbashi par des sensibilisations largement médiatisées, suivis des mesures disciplinaires réelles sur le terrain.
La mairie de Lubumbashi doit déposer des poubelles à grande capacité dans différents coins du centre ville, et différents quartiers en collaboration avec les communes.
Signalons qu'il y a peu, la ville de Lubumbashi a été frappée par une épidémie de choléra.
« Que les autorités pensent à nous ».
Cette situation est alarmante et nécessite une prise de conscience collective pour que chacun prenne ses responsabilités et participe à la propreté de la ville.
Il est urgent de sensibiliser la population sur l'importance de préserver l'environnement et de respecter les règles d'hygiène.
Rédaction
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