Le Joe Biden de l'Assemblée Nationale est tombé historiquement bien bas.
Candidat malheureux aux primaires de l’Union Sacrée de la Nation pour la désignation du candidat président du bureau définitif de l’Assemblée Nationale, il a prouvé que la corruption et d'autres antivaleurs étaient bien entretenues sous son règne.
En effet, dans son discours de campagne, Christophe Mboso s’est, à la surprise générale, félicité d’avoir augmenté les émoluments des élus nationaux alors que les assistants parlementaires sont encore impayés et les indemnités de sortie non réglées.
“Avant mon mandat, les députés nationaux touchaient environ 4000 dollars américains. Regardez ce que vous touchez aujourd'hui.", a-t-il déclaré.
Cependant, il a tout de même fait mention sans précision des prétendues dettes trouvées à son arrivée, mais épurées sous son règne.
"J'ai aussi hérité des dettes que nous avons commencé à régler et nous avons introduit un système de sécurité sociale”, a-t-il ajouté.
Christophe Mbosso a, de sa part, promis des jeeps à ceux qui voteront pour lui.
“Si vous me faites confiance au début de cette législature, a promis Christophe Mbosso, nous signerons un contrat avec des concessionnaires pour que chaque député dispose d'une jeep”, a-t-il confirmé.
Malgré ces promesses, les élus ont opté pour Vital Kamerhe qui, avec un discours de sincérité, a pris le devant.
Le prometteur des jeeps devrait dire au-revoir au perchoir.
Leroi SUMAIDI
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