La vente des parcelles de l'Etat à Kikwit risque de déposséder l'État même de son existence.
Après plusieurs cas de récidive, la grande question reste de savoir "Qui doit réellement sauver cette ville de Kikwit si tout le monde fait semblant de ne pas connaître ce qui se passe?"
Au quartier Lunia, dans la commune de Lukolela, précisément au plateau des résidents, la vente des parcelles continue à battre son plein.
La résidence de l'État, jusque là servant de guest-house des professeurs de l'UNIKIK que ce dernier louait vient d'etre vendue par l'autorité politico-administrative de Kikwit à 25 000$. Une avance de 15000$ a été remise en espèce et il reste encore 10000$ à payer par l'acquéreur.
Selon les sources concordantes, c'est Madame l'épouse du Maire de la ville de Kikwit, qui s'est personnellement chargée de prendre cet argent.
Les curieux se demandent : A t-elle réellement qualité ? L' opinion se demande également si ces parcelles sont vendues, sur base de quel arrêté ? Que fait-on du butin de cette prédation a répétition?
Comme si cela ne suffisait pas, la parcelle qu'habite Madame le Maire-Adjoint de la ville de Kikwit est aussi morcelée pour vente. Les bornes des limites dudit morcellement sont déjà placées et sont visibles au grand jour. Entre temps, on observe un silence radio.
La maison en face de l'hôpital général de Kikwit où habitaient les Soeurs des Pauvres à l'époque et aujourd'hui occupée par les Soeurs de Marie au Kwango est également menacée de vente à 30.000$.
L'autorité locale par le biais de son épouse qui s'est transformée en commissionnaire menace les soeurs d'acheter la parcelle à 30.000$.
Rien ne rassure que tout cet argent des ventes illicites et sous le manteau des parcelles vont dans le trésor public. Cela se justifie par le fait que l'épouse du Maire de la ville n'est pas un comptable d'État.
Comme pour les 70 parcelles morcelées et vendues à l'époque des Gouverneurs Kamisendu, Balabala et Itshundala Sang, cet argent va dans les poches des individus et pour quel fin?
Nous dénonçons ces faits et alertons toute la population de Kikwit, les autorités à tous les niveaux, les élus de Kikwit tant nationaux que provinciaux, le President de la Société civile et consorts de se lever pour arrêter cet hémorragie et rétablir Kikwit dans ses droits.
Rappelons que les 70 premières parcelles ont étés morcelées et vendues sous prétexte d'achat des matériels pour desensabler la ville-Basse, mais rien n'a été fait, les prédateurs continuent à vaquer librement et Kikwit n'a eu que ses yeux pour pleurer.
La parcelle où est située le bureau de la CENI antenne de Kikwit a connu un morcellement en plusieurs parcelles aujourd'hui habitant des maisons des tiers et on ne sait par quelle magie.
Pas plus loin que le mois dernier, le Maire de la ville a voulu vendre 5 parcelles de Camp Commis n'eût été la vigilance communautaire.
Kikwit est en danger si rien n'est fait!
MNA
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