Kinshasa : Vulgarisation de la loi organique de la cour des comptes en faveur des mandataires publics

Les mandataires publics des sociétés du portefeuille et des établissements publics ont assisté à une journée de vulgarisation de la loi organique n°18/024 du 13 novembre 2018 portant composition, organisation et fonctionnement de la Cour des comptes.

A l’ouverture du cérémonial, organisé au Fleuve Congo Hôtel, en présence de la ministre d’État, ministre du Portefeuille, Mme Adèle KAHINDA, le Premier Président de la Cour des comptes, Jimmy MUNGANGA NGWAKA a donné la raison de cette rencontre qui se veut être une journée pédagogique sur la vulgarisation de la loi organique de la Cour des comptes en faveur des mandataires publics. 

« Cette activité que j’ai l’honneur de présider ce jour à pour objectif principal, échanger avec les mandataires publics sur la mise en œuvre du devoir sacré de recevabilité vis-à-vis du peuple congolais à travers la Cour des comptes. L’organe supérieur de contrôle des finances et des biens publics en RDC, la cour des comptes est déterminée à contribuer efficacement à une gestion plus saine et plus rationnelle des entreprises du portefeuille et des établissements publics. », a-t-il dit dans son mot de circonstance.

A ce jour, plusieurs entreprises du portefeuille et établissements publics de l’Etat ne déposent pas leurs états financiers à la Cour des comptes, empêchant ainsi à cet organe de les contrôler avec efficacité et efficience et d’adresser le cas échéant, des alertes utiles. 

« Le diagnostic posé m’a permis de comprendre que les principaux acteurs de la gestion des finances et des biens publics de notre pays, les mandataires publics, demeurent dans l’ignorance de leurs devoirs sacrés de redevabilité tel qui l’est dit dans notre loi organique que nous vulgarisons ce jour en faveur des mandataires publics. (…) Pour l’exercice 2023, jusqu’à ce jour, sur 108 entreprises du portefeuille et établissements publics, seuls 9 ont déposé leurs états financiers. », a martelé le Premier Président de la Cour des Comptes. 

Après plusieurs intervenants ayant axé leurs exposés sur différentes matières, notamment sur les sanctions réservées aux sociétés retardataires, avec des amandes allant jusqu’à 24 mois de salaire du récalcitrant.
Les mandataires publics et autres invités présents dans la salle ont vivement salué cette initiative pédagogique qui contribue à une gestion efficace des entreprises du portefeuille et établissements publics. 

MKT

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