Élections des gouverneurs : le Lualaba ne jure que sur le respect de l'article 198 de la constitution

En cette période cruciale des élections des gouverneurs, le peuple de Lualaba a exprimé son mécontentement et sa demande pour le départ de l'actuel gouverneur, en invoquant l'article 198 de la Constitution congolaise. 

Son 2ème alinéa, qui traite du nombre de mandats du gouverneur de province et de son adjoint, risque de souffrir d'une violation au Lualaba. 

Selon cet alinéa, "Le Gouverneur et le Vice-gouverneur sont élus pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois par les députés provinciaux au sein ou en dehors de l’Assemblée provinciale. Ils sont investis par ordonnance du Président de la République."

Ainsi accepter la candidature de Fifi MASUKA Saini comme gouverneur de province est un cas de violation de cette disposition constitutionnelle qui vise à garantir l'alternance et le changement à la tête des provinces pour préserver l'intérêt général.

Fifi MASUKA, ennemie du "Peuple d'abord"

Le peuple du Lualaba exprime son mécontentement à l'égard de l'actuel gouverneur de la province.
La population lualabaise invoque plusieurs raisons pour demander le départ de Fifi MASUKA, notamment la mauvaise gestion des ressources naturelles, le manque de développement économique, la violation des droits de l'homme et le manque de transparence et de reddition de comptes. 
Elle n'a mis en place des politiques et des projets visant à stimuler l'investissement, à créer des emplois et à améliorer les conditions de vie de la population, la transparence dans l'utilisation des fonds publics et une reddition de comptes plus rigoureuse pour garantir une gouvernance responsable.

L'appel au président de la République

Face à ces préoccupations, le peuple de Lualaba a lancé un appel au président de la République pour le départ de l'actuel gouverneur, conformément à l'article 198 de la Constitution congolaise. Ils demandent à l'autorité morale de l'Union Sacrée de la Nation de prendre des mesures pour évaluer les actions du gouverneur et, le cas échéant, engager la procédure de révocation prévue par la Constitution.

Le rôle du président de la République

En tant que garant de la Constitution, le président de la République a la responsabilité de veiller au respect des dispositions constitutionnelles, y compris l'article 198. Il est important que le président examine attentivement les préoccupations du peuple de Lualaba et prenne des mesures appropriées pour garantir la bonne gouvernance et la satisfaction des aspirations du peuple.
Toute décision contraire ou le silence de Félix-Antoine Tshisekedi sur la situation entachera son aura dans la province où Fifi Masuka n'a pas pu lui donner de voies vu qu'elle est mal aimée.
Il est temps que Fatshi se batte pour redorer son image ternie par le régime Masuka au Lualaba en choisissant un ticket rassembleur au gouvernorat de province.

Les attentes des Lualabais

Prendre la porte est la seule voie réglementaire pour MASUKA, selon la majorité des habitants du Lualaba.

La demande des Lualabais pour le départ de l'actuel gouverneur ou encore gouverneur a.i du Lualaba est une expression légitime de leurs préoccupations et de leurs aspirations. Il est essentiel que les autorités compétentes, y compris le président de la République, écoutent attentivement ces demandes et prennent des mesures pour garantir une gouvernance responsable, transparente et en accord avec les principes démocratiques. 
La mise en œuvre de l'article 198 de la Constitution congolaise permettrait de répondre aux préoccupations des lualabais et de garantir une gouvernance plus efficace et transparente dans la province.

Un départ de l'actuel gouverneur pourrait permettre une meilleure gestion des ressources naturelles, un développement économique plus soutenu, le respect des droits de l'homme et une gouvernance plus transparente et responsable dans la province de Lualaba.

Séba TSHIBI

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