Dans un discours à la nation, Hakaindep Hichilema, Chef de l'État Zambien, a déclaré qu'il avait demandé aux forces de sécurité de se concentrer davantage sur la production alimentaire.
La Zambie a connu cette année le mois de février le plus sec de son histoire. Une situation qui inquiète plusieurs zambiens surtout les agriculteurs.
D'après le constat, 84 de 116 districts de la Zambie sont frappés par cette sécheresse surprise.
Dans cette situation urgente, les autorités ont prévu de prélever de la nourriture dans les zones où il y a un excédent pour dispatcher aussi dans les régions en manque.
Avec cette politique, la Zambie devrait donc obligatoirement augmenter les importations des denrées alimentaires surtout.
Les dégâts qu'a apportés cette sécheresse sont énormes. Il s'agit précisément de la destruction environ 1 million d'hectares sur les 2,2 millions d'hectares de maïs.
"Cette sécheresse a des conséquences dévastatrices sur de nombreux secteurs tels que l'agriculture, la disponibilité de l'eau et l'approvisionnement en énergie, mettant en péril notre sécurité alimentaire nationale et les moyens de subsistance de millions de personnes.", a dit le Président Zambien lors de son discours à la nation suite à cette situation.
Pour le Président, cette sécheresse poursuivra son chemin dans le temps.
"La période de sécheresse devrait se poursuivre jusqu'au mois de mars, affectant plus d'un million de nos ménages agricoles", a déclaré Hichilema.
Cette sécheresse n'inquiète pas seulement le domaine agricole, mais aussi l'électricité.
Le pays s'attend à un déficit d'environ 430 mégawatts pouvant atteindre 520 mégawatts d'ici décembre en raison de la baisse des eaux dans le réseau hydraulique nécessaire. C'est le cas du barrage de Kariba que le pays partage avec son voisin, le Zimbabwe.
Bientôt le gouvernement Zambien devrait aussi prévoir l'importation de l'énergie électrique à certains de ses voisins.
Leroi SUMAIDI
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