La sécurité sociale et celle physique ne sont apparemment pas prises en compte ou au sérieux par les autorités politico-administratives du pays.
"Les habitants du Grand Kivu, du Grand Katanga et de la Grande Province Orientale sont pris dans une guerre violente et sans précédent, marquée par des atrocités et des tueries. Cette situation découle des richesses de leur sol et sous-sol, qui, au lieu d’enrichir la population, l’asservissent. Leurs ressources sont exploitées par leurs propres dirigeants et par des étrangers qui, en réalité, tirent profit de ces trésors naturels, laissant le peuple dans la misère. Nos dirigeants, censés être nos représentants, semblent complices de cette exploitation.", lit-on dans ce communiqué dont une copie est parvenue à Kitinfos.com
Selon Pontien NYEMBO, face à cette situation, une question se pose : que restera-t-il de la terre de nos ancêtres dans dix ans ?
Et de répondre, lui-même :
"Le peuple, autrefois riche de ses terres, ne récoltera peut-être que des trous, des fossés et des blessures profondes. Les trois grandes provinces convoitées sont devenues les cibles de toutes sortes de violences : enlèvements, pollution, domination et famines se succèdent, privant le peuple de sécurité et de bien-être. Aujourd’hui, le peuple ne pense plus qu’à survivre, à trouver de quoi se nourrir."
Il s'avère selon la SOCICO sue nos propres richesses sont devenues source de souffrance et de moquerie pour les étrangers qui se plaisent à voir ce chaos. Pendant ce temps, nos dirigeants restent indifférents, laissant couler des larmes de misère et d’amertume sur un peuple martyrisé par les trésors de ses entrailles.
Perdant tout espoir, sans repère, l'inquiétude est grande qu'il s'interroge encore.
"A quel avenir nous condamnent-ils ? Quelle perle rare viendra nous sauver ?"
Le constat de la SOCICO martèle sur le fait que la situation s'empire.
"Chaque jour, nous creusons davantage notre propre tombe, victimes des anti-valeurs élevées en principes par une élite qui, hélas, semble insensible à nos douleurs. Les massacres, les empoisonnements et la déchéance sont devenus notre quotidien."
Il est temps d’agir, comme le dit notre hymne national, conclut le Président National de la Coordination Nationale de la SOCICO Pontien NYEMBO KATUNANGO.
«Dressons nos fronts, longtemps courbés, pour rebâtir nos trois belles grandes provinces dans la paix, la liberté et la tranquillité.»
Rédaction
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